Enfants-soldats encore aujourd’hui : une conférence proposée par l’A.C.A.T.

L’A.C.A.T. (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture) et Amnesty Internationale vous propose une conférence le samedi 23 janvier à 14 h 30 au Palais des Congrès de Royan (salle Grande Conche) sur le drame des enfants-soldats.
Regardons par exemple ce qui se passe en Centrafrique : en début d’année 2013, on estimait à 3 500 le nombre d’enfants enrôlés de force dans les groupes armés en Centrafrique. Aujourd’hui, ce nombre est évalué à environ 6 000. Dans ce même pays, le 5 mai 2015 des groupes armés s’accordent à libérer des milliers d’enfants recrutés( sources Unicef).
Avec l’escalade des violences dont les enfants sont les premières victimes, le recrutement dans les rangs des groupes armés a considérablement augmenté . A L’âge des jeux , de jeunes enfants et de jeunes adolescents apprennent à tuer.
Identifier ces enfants, les libérer, et leur permettre de retrouver leurs familles relèvent d ’ un processus long et délicat semé d’ embûches. Se mobiliser et tout mettre en œuvre pour libérer les enfants enrôlés dans un conflit armé est un devoir ; Leur protection est une priorité ; De retour dans la vie civile, beaucoup ne supportent plus les ordres, la hiérarchie familiale et agressent leurs parents, leurs professeurs, les autres enfants. Les filles ( environ 40 %), plus rarement libérées par les groupes armés, sont souvent laissées pour compte du processus de réintégration.
Depuis mai 2013, l’UNICEF et ses partenaires ont obtenu la libération de 229 enfants soldats en République centrafricaine. Le chemin est encore très long…
Cette conférence sera assurée par Michel SECHERESSE (membre d’Amnesty international) et elle sera suivie d’ un débat avec les membres d’Amnesty International de l’A.C.A.T. du Pays Royannais.
Cette rencontre sera précédée d’une exposition réalisée par le cercle d’Amnesty International de Poitiers et présentée à partir du lundi 18 Janvier 2016 au Palais des Congrès de Royan (toujours Salle de la Grande Conche).